Exposition de l'artiste genevois Daniel Garbade Lachenal
lundi a samedi de 10.00 - 17.00 heures
L'origine du mot mosaïque est à chercher dans le mot grec μoυσειoν-oυ (mouseion-ou), temple des muses. Les Romains considéraient que l'art de créer des mosaïques était si exquis que seules les muses ou les personnes favorisées par elles pouvaient le pratiquer. En al-Andalus, les Almoravides, les Almohades, les Nasrides et, parallèlement, les Mudéjars ont interprété cet héritage romain en l'adaptant à leur propre style, et la mosaïque est devenue un élément fondamental de leur art architectural.
C'est dans ce contexte de mosaïque interculturelle et sans doute inspiré par les muses qu'est né le projet d'exposition de Daniel Garbade "Guillaume Tell est andalou" pour l'ICAM de Genève, en collaboration avec la galerie espagnole Vesaniart. Garbade, né en Suisse et résidant en Espagne depuis plus de 30 ans, fusionne dans ce projet la mythologie, l'histoire et l'iconographie des deux pays, rejoignant ainsi le travail de l'ICAM pour rapprocher les cultures à travers l'art et la culture.
Dans cette exposition, Garbade fait un clin d'œil clair à ses origines suisses, en utilisant comme référence les traditionnelles silhouettes découpées de Scherenschnitte. Avec ce look, il poursuit la ligne qu'il a adoptée il y a deux ans, en se basant sur l'iconographie folklorique espagnole pour décrire des contextes de la vie actuelle. Dans cette exposition, l'artiste combine l'iconographie folklorique suisse et espagnole pour décrire la mosaïque de sa vie, qui est le fruit de ces deux cultures, obtenant ainsi une image saisissante, subtile et complexe à la fois.
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