Giacomo A. – Comment et depuis quand avez-vous formé votre groupe de musique Stevans?
Yvan Franel (chanteur du groupe Stevans) – J’ai créé le groupe Stevans en 2005. Les deux premiers albums («Éponymes» et «FAKE») s’inscrivaient très nettement dans la vague Brit pop. Au tout début, nous étions un trio. Ensuite, mon bassiste et batteur sont partis, car ils ont eu des enfants. J’ai produit après coup les deux albums «Rupture» et «Renaissance», qui sont davantage ancrés dans la vague electro disco pop.
En 2019, on a aussi eu la chance de faire deux tournées en Chine, ce qui nous a permis de faire la rencontre de la star de la disco chinoise, Rose Zhang.
Votre musique a différentes influences comme Milky Chance, Daft Punk ou encore MGMT. Quelles sont vos inspirations musicales?
YF – C’est bien vu, Daft Punk est un groupe qui m’a beaucoup inspiré. En fait, j’ai eu diverses phases d’inspiration, allant de la musique classique à Frank Sinatra, en passant par Michael Jackson, Nirvana et récemment la soul musique. Je considère que Stevans est une synthèse des influences qui m’ont marqué, comme c’est le cas finalement pour tout musicien.
Pour votre dernier album “Renaissance”, il est prévu des dates de votre future tournée en Amérique du Sud. Avez-vous un lien particulier avec ce continent ou une envie de conquérir un nouveau public ?
YF – En fait nous étions déjà partis en Amérique du Sud, début mars. On a fait 3 pays, la Bolivie, l’Uruguay et le Paraguay. On devait continuer la tournée en Colombie, en Équateur, en République Dominicaine et au Brésil, mais le Covid est venu jouer le trouble-fête…
En outre, nous étions déjà partis en 2018 au Pérou pour une tournée, on avait adoré. J’ai toujours été très attiré par l’Amérique du sud et lorsqu’on joue là-bas il y a quelque chose d’exotique, que ce soit pour nous ou pour le public, car ils n’ont pas énormément de groupes jouant le genre musical de Stevans. C’est important de jouer à l’étranger, car la Suisse est petite. En 2019, on a aussi eu la chance de faire deux tournées en Chine, ce qui nous a permis de faire la rencontre de la star de la disco chinoise, Rose Zhang. Elle s’apprête d’ailleurs à sortir un nouvel album avec des reprises de 12 titres de nos derniers albums, «Rupture» et «Renaissance» (Voir Article du journal Le Temps du 20 septembre 2020).
J’ai reçu l’équivalent de moins de la moitié de ce que j’ai perdu en concerts annulés, donc j’étais un peu déçu pour être franc.
En tant qu’artiste indépendant, avez-vous reçu un soutien financier cantonal ou fédéral pour faire face à cette crise pandémique? Vous sentez-vous soutenu?
YF – J’ai reçu l’équivalent de moins de la moitié de ce que j’ai perdu en concerts annulés, donc j’étais un peu déçu pour être franc. Après, il faut être réaliste, l’État ne pourra pas sauver tout le monde, même si on vit dans un pays riche. Je sais qu’il y a des gens qui sont plus dans le besoin que moi, alors j’évite de râler à tout va. Mais bon, c’est clair qu’il faut qu’on puisse reprendre le plus vite possible une vie normale avec des concerts, car c’est encore là que les artistes peuvent gagner de l’argent, ou du moins, survivre…
Si vous voulez en découvrir davantage sur ce groupe talentueux, voici les divers réseaux sociaux qui vous permettront de suivre leurs aventures, ainsi que leur Spotify pour découvrir leur univers musical à 360°:
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Je vous souhaite une excellente écoute !
Giacomo A. – Collaborateur chez Color my Geneva – Tous droits réservés