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Un Euro historique et une phase finale tout en prolongation !

Voilà c’est la fin de l’Euro, un mois de compétition d’une rare intensité avec des matchs pour la plupart du temps à rallonge, entre prolongation et penalty.

Mais par contre, que d’émotions entre une Suisse qui a fait vibrer tout le pays et une Italie, championne d’Europe après 53 ans ! Revenons sur la compétition de ces deux pays à travers quelques matchs clés.

 

La Suisse, la naissance d’un groupe talentueux et avec un mental à toute épreuve

Quel tournoi de la part de l’équipe de Suisse, simplement EXTRA-ORDI-NAIRE ! Et dieu sait si les débuts ont été laborieux… Un premier match contre le Pays de Galles, où la Suisse a alterné le bon et le moins bon. 1-0 puis 1-1 sur la seule action du Pays de Galles et deux points de perdu. Une défaite sans âme 3-0 face à l’Italie et un superbe sursaut d’orgueil pour une victoire 3-1 contre la Turquie pour conjurer le sort et terminer parmi les meilleurs troisièmes !

Et ensuite la magie… Un soir de juin, où la Suisse a tout simplement écrit l’histoire face au grand rival français. Mais quel ascenseur émotionnel, jamais je ne suis passé par autant d’émotions différentes… L’euphorie avec le 1-0, l’espoir et le désespoir avec le penalty raté de Rodriguez et ensuite l’enfer avec les 3 goals français. 3-1 et on croyait le match plié, mais c’était sans compter sur l’abnégation unique de l’équipe de Suisse 3-2 et puis 3-3 à la 90ème grâce à Gavranovic. De la folie ! Et après les penaltys, les Suisses reçu 5 sur 5 et la France avec Mbappé qui craque face à la muraille Sommer, ils l’ont fait !

Quart de finale face à l’Espagne, un match compliqué, où rien n’a été donné à la Suisse. Un autogoal de Zakaria, Embolo blessé, Freuler qui prend rouge. Mais là encore la Suisse a de la ressource et égalise par Shaqiri. La suite de l’histoire se résume en un nom, Yann Sommer ! Le show commence, il arrête toutes les attaques hispaniques et fait des miracles aux penaltys. Malheureusement, cette fois-ci la Suisse n’y arrive pas et craque en au bout du bout sur 3 ratés, avec le dernier tireur Vargas, inconsolable. Mais franchement l’important est ailleurs : la Suisse s’est fait un nom et chaque adversaire ne la verra plus du même œil. Bravo messieurs, tout le pays est fier de vous !

 

L’Italie, une équipe joueuse avec l’art de la défense

L’Italie, après le traumatisme de la coupe du monde manquée en 2018, est revenu aguerrie comme jamais et avec un fond de jeu des plus plaisants : jouer un football offensif, tout en défendant et donc en sachant mettre de côté ses fondamentaux lorsqu’il le fallait. Un premier tour tout en maîtrise pour la Squadra avec 3 victoires sur 3 (1-0 contre le Pays de Galles, 3-0 contre la Suisse et 3-0 contre la Turquie). Ensuite, des prolongations et encore des prolongations, excepté contre la Belgique, mais à la clé toujours des victoires.

Un match soporifique au bout du temps additionnel contre l’Autriche avec une victoire 2-1, un match clé contre la Belgique, dominée et qui a totalement déjoué (2-1 pour l’Italie). Demi-finale, le match contre l’Espagne. Une Espagne qui prend enfin la mesure de son jeu et domine outrageusement la possession de balle, l’Italie s’adapte et gagne avec un Donnarumma monstrueux, une paire Chiellini-Bonnuci impétrable et des tireurs de penaltys cliniques.

On y est, on est en finale contre l’Angleterre. 2 minutes seulement et les anglais marquent, on se dit que c’est mal barré, mais le cœur y est. L’Italie se démène, domine le match et égalise grâce à l’inoxydable Bonucci. Penaltys encore une fois avec une tension sans pareille, des ratés des deux côtés, mais un Gianluigi Donnaruma monumental qui bloque tout et siffle la fin du match. L’Italie est championne d’Europe après 53 ans d’attente, c’est la folie, tout un pays est en délire !

C’est beau, c’est unique, c’est le football et ses émotions uniques en leur genre ! Forza Italia, Hop Suisse ! Oui, je suis un peu bipolaire, mais franchement qu’est-ce que c’était bon !

 

Giacomo A. – Reporter chez Color my Geneva – Tous droits réservés

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