Culture

Delphine Arbo Pariente se confie sur son roman “Une nuit après nous”

Romancière, créatrice de bijoux Delphine Arbo Pariente réussit à embellir tout ce qu’elle touche. Son premier roman Une nuit après nous publié dans la prestigieuse maison d’éditions Gallimard fait partie des livres qui bouleversent.

Romancière, créatrice de bijoux Delphine Arbo Pariente réussit à embellir tout ce qu’elle touche. Son premier roman Une nuit après nous publié dans la prestigieuse maison d’éditions Gallimard fait partie des livres qui bouleversent et ne s’oublient pas.Une nuit après nous explore les méandres de la mémoire et de l’oubli porté par une plume à fleur de peau.

Comment les blessures transgénérationnelles percutent et influencent nos vies ? Comment se relever d’une enfance abusée ? Comment la Grande Histoire abîme des vies ? Ce roman lumineux aux pages qui se tournent à toute vitesse apporte un bel éclairage sur les mécanismes de libération du poids du passé. Elle participera au Festival du LÀC du 1er au 2 octobre 20

 

 

 

Le petit coin des confidences de Delphine Arbo Pariente

 

Sandrine Bourgeois pour Color My Geneva : Qu’est-ce qui vous a donné l’impulsion d’écrire ce roman ?

 Delphine Arbo Pariente : A un moment de ma vie, il ne m’a plus semblé possible d’étouffer les voix qui parlaient dans ma tête, écrire ce n’est jamais une distraction, un hobby, ça va avec urgence comme si on était poursuivi par le feu ou une vague. Il n’y avait pas moyen d’échapper à ce qui s’effondrait en moi, autrement que par l’écriture qui est par ailleurs, l’aventure la plus exaltante de toute ma vie.

 S.B : Comment avez-vous vécu la publication de votre premier roman par la prestigieuse maison d’édition Gallimard?:

 Delphine Arbo Pariente : Avec une joie immense. Je suis très reconnaissante de la confiance qui m’a été faite par mon éditrice qui a signé mon contrat alors que je n’avais pas écrit la moitié de mon manuscrit. L’histoire de Mona l’a profondément touchée et les questions de l’exil et de la puissance libératoire du désir et de l’écriture également. Lors de nos rendez-vous, elle me parlait souvent du cinéma de Kore-Eda qui lui rappelait mon écriture “très cinématographique”. Associer mon nom aux prestigieux écrivains de cette maison historique est une fierté bien sûr mais aussi une responsabilité. 

S.B : En plus d’être romancière, vous êtes créatrice de bijoux, comment concilier vos deux activités ?

 Delphine Arbo Pariente  oui en effet, j’ai créé la marque de bijoux “nouvel amour” il y a une dizaine d’années, je racontais déjà une histoire en composant des bijoux à partir d’éléments anciens et de médailles gravées, c’était déjà une histoire personnelle, celle de mes client(e)s qu’ils (elles) me confiaient mais aussi la mienne. Aujourd’hui, grâce à mon équipe, l’aventure de “nouvel amour” se poursuit. Je continue de m’occuper de la direction artistique de la marque tout en écrivant tous les matins.

 S.B : Quel est votre dernier coup de coeur littéraire?

Delphine Arbo Pariente : Déborah Lévy, “le coût de la vie”. C’est un livre qui questionne la liberté et le désir quand on est une femme à la recherche d'”une vie à soi”.

S.B: Que vous inspire la Suisse et plus particulièrement Genève?

 Delphine Arbo Pariente : Je dois vous avouer que je ne connais pas bien la Suisse, je n’y ai fait que quelques passages quand j’étais plus jeune. Je suis très heureuse de me rendre à Genève prochainement pour la promotion de mon roman. Je vais pouvoir y apprécier l’art de vivre et sans doute, de délicieux chocolats.

Une nuit après nous de Delphine Arbo Pariente (Éditions Gallimard).

 

Sandrine Bourgeois-Reporter pour Color my Geneva, tous droits réservés.

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